Il est incorrigible ! Lors de l'inauguration de l'hotel d'entreprises, Marc Antoine Jamet s'est livré à son exercice favori : se parer des plumes du paon.
Profitant de ce que le protocole le faisait parler en premier, sous l'oeil médusé des autres orateurs, il a volé le rôle du maitre d'ouvrage, faisant comme si le mérite du projet et du développement économique de la Case lui revenait.
Alain le Vern était stupéfait de l'entendre parler comme si il était à la fois le conseil général, le conseil régional, l'agglo...
Bref, le MAJ se transformait en homme-orchestre, alors que sa partition se résumait à accueillir les véritables acteurs du projet.
Franck Martin a remis les points sur les i. Il a parlé de la commune de Val de Reuil... Si les finances de Val de Reuil se redressent, c'est grâce à la CASE...
Car l'énorme effort d'investissement en faveur du développement économique rapporte des sommes colossales en taxes foncières à une commune qui n'a pas investi un sou ! Ni dans l'hôtel d'entreprises, ni dans aucun aménagement de zone.
Mieux : la totalité des déficits des zones d'aménagement y compris d'habitat est épongé par la CASE.
Exception exceptionnelle, Val de Reuil est la seule commune qui ne finance pas son aménagement.
Franck Martin a noté, à la lecture des comptes administratifs de Val de Reuil, que la progression des recettes de la communes, qui lui permet de sortir du rouge, est exactement l'équivalent des taxes foncières générées par l'effort de la CASE, vache à lait de Val de Reuil.
Si ce n'est pas de la solidarité intercommunale...