Session importante au Conseil général : le vote du budget primitif se fait en décembre.
Il m'a fallu bien des années, je peux l'avouer maintenant, pour m'initier aux arcanes de cette vénérable institution, qui recèle bien des sujets ignorés du grand public et quelques rituels surannés et pittoresques.
Troisième vice-président depuis 2001, j'ai vu l'accélération donnée sous l'impulsion Jean Louis Destans sur le traitement des sujets majeurs, avec des orientations claires et un rare souci de l'innovation. Il y a désormais une vraie politique départementale.
Ceux qui pariaient sur la disparition des départements - j'y ai cru quelque temps - se sont trompés. Le transfert par l'Etat de lourdes charges vers les départements, dans le domaine social comme dans le domaine des routes ont renforcé de fait le poids institutionnel des conseils généraux.
Dans l'Eure, conscient de la montée en puissance de l'intercommunalité et des régions, Jean Louis Destans ne s'est pas opposé à ce mouvement inéluctable, mais s'est évertué, avec succès, à développer une logique de projet contractualisée mais souple, pour placer le département comme partenaire incontournable du mouvement engagé. Plus qu'actif, le département de l'Eure est pro-actif.
Dans mon intervention hier, j'ai souligné la nécessité de donner de nouvelles ressources au départements et, compte tenu de l'importance de son intervention sociale innovante ( RSA... ) de le doter d'une part de CSG, cet impôt intelligent, dont l'assiette inclut les revenus du travail et du capital.