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Deux nouveaux venus dans le débat local sur Internet. Deux blogs très différents ont fait leur apparition dans le paysage de la Toile.
Un blog émanant d'un mystèrieux Comité de soutien pour une Case de gauche et de centre gauche ???
Signalé par les petites fouineuses d'Agglobuzz, un blog satirique très lovérien : le Journal Intime de Nathalie B. ????
Auteurs anonymes et jusqu'à ce jour, inconnus.
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Beaucoup d'excitation, un peu d'inquiétude, beaucoup de joie pour les enfants de l'école Jules Ferry, rassemblés hier lundi devant l'école pour le départ vers la neige.
Cet hiver, trois écoles de Louviers font partir des classes vers la neige.
Pour les familles c'est gratuit, pour la Ville, c'est un budget de près de 100 000 euros.
C'est le prix de l'égalité à l'école, car cette tranche de vie pédagogique est particulièrement fructueuse pour les enfants et notre municipalité tient par dessus tout à ce que chaque enfant de Louviers ait la possibilité de découvrir la montagne.
C'est l'un des chevaux de bataille de Christine Fillatre, adjointe à la jeunesse, qui s'est battue avec succès pour défendre ce poste budgétaire contre la tentation d'économiser, tentation exprimée par l'adjoint aux finances, Michel Doucet...
Si les Lovériens nous font confiance, nous maintiendrons et développerons les classes de découverte.
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Particulièrement virulent dans l'Eure cette année, le virus de la grippe divisionnaire a encore frappé !
A Evreux, on reparle d'une troisième liste PS !
A Louviers, cette fièvre divisionnaire, politiquement transmissible et au pronostic mortel, s'est emparée d'un quarteron de soi-disants communistes à peu près inconnus et grossièrement manipulés.
Ces militants fantômes ont annoncé qu'ils rejoignaient la dissidence de M. Renoncourt, dans sa tentative de casser la gauche qui réussit depuis douze ans à Louviers.
Position exprimée par la bouche de dirigeants... venus de Pont-de-l'Arche et totalement contraire à l'engagement formel de soutien aux municipalités sortantes de gauche, pris par Christian Jutel au nom de la Fédération de l'Eure du PC.
Lire la note écrite le lendemain de cette visite...
Pour moi, c'est un non-évènement, prévu de longue date. Les magouilles pré-électorales n'ont - hélas - jamais épargné la gauche. Ces soi-disants communistes sont le pur produit d'une vieille recette PS, remise au goût du jour par le meneur de la dissidence socialiste. A l'automne, ce dernier a crûment affirmé que pour boucler sa liste et donner l'apparence de l'union de la gauche :
" Les Verts, on les choisira, les communistes on les inventera..." On ne fait pas plus cynique.
Les vrais communistes de Louviers, conscients des progrès accomplis depuis douze ans soutiennent la municipalité sortante contre la droite et la dissidence socialiste. Qui peut ignorer que de vrais communistes, ceux qui sont capables de créer, d'inventer, de proposer des solutions concrètes aux problèmes de la population siègent dans mon équipe et n'ont jamais eu l'intention de trahir : ils se représenteront avec moi et sont indignés par cette manoeuvre.
Un autre authentique communiste lovérien, proche des milieux associatifs, a eu cette formule cinglante : " On n'a jamais vu cette équipe de bras cassés sur le terrain. Le seul qu'on connaisse, c'est Maurice Brossaud. Et Maurice, c'est pas l'avenir : il ignore toujours que le Mur de Berlin est tombé et refuse d'admettre que l'URSS n'existe plus."
Cette pathétique tentative de réinventer l'ère du Programme commun est propre à une certaine gauche, qui démontre une nouvelle fois son archaïsme.
Les lovériens veulent une municipalité sérieuse, qui a fait ses preuves. Les lovériens voteront pour un projet d'avenir crédible, le reste est littérature.
Cette agitation fiévreuse pour coller des étiquettes partisanes sur une liste de fantômes et un programme vide de sens fera un plouf retentissant.
Rédigé à 09:44 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Lors de la cérémonie des voeux de Mesnil Jourdain, sous un chapiteau dressé dans le hameau de Caillouet, Mme Nos, maire de Mesnil Jourdain, a declaré sa candidature aux cantonales, à mes côtés.
Devenue maire de Mesnil Jourdain sans l'avoir prévu, par la démission du maire sortant, Guillemette Nos s'est vite imposée comme une élue dynamique, chaleureuse, déterminée et clairvoyante.
Elle a fait bouger son village et son implication dans la communauté d'agglomération en fait une partenaire précieuse dans l'équipe des maires de la CASE.
La loi prévoit désormais que chaque candidat au conseil général présente également une remplaçante.
Je suis trés honoré de la décision prise par Mme Nos, une femme de caractère, une élue de premier ordre.
Rédigé à 14:17 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Aux Etats Unis, le système des primaires joue un rôle crucial dans
le renouvellement politique, à gauche comme à droite. C'est un point où le système politique américain est beaucoup plus ouvert et
démocratique que le notre : chaque citoyen qui se reconnait dans une
grande famille politique peut participer à la désignation de son
candidat à l'élection présidentielle.
Nous en sommes loin... alors que la France, contrairement à l'immense majorité des démocraties parlementaires, a opté pour un système où l'élection présidentielle domine de façon écrasante toute la vie politique.
En France, les partis politiques restent encore marqués par l'origine de la République Française, où le Parlement existait seul et le Président inaugurait les chrysanthèmes. Ce serait forcer le trait de dire que les partis continuent à jouer selon les règles de la Quatrième République, mais il est certain qu'il n'ont pass intégré pleinement le fait que nous vivons en régime présidentiel de plus en plus affirmé.
La clé de voûte du régime présidentiel a, curieusement, été scellée par la gauche, qui a fait coïncider la date des législatives et de la présidentielle... Alors qu'aux Etats-Unis, les élections parlementaires de mid-term ( mi-mandat ) ont souvent donné la victoire parlementaire à l'opposition présidentielle.
Le système présidentiel exige l'organisation
de primaires ouvertes à tous les citoyens, dans chaque grande famille
politique.
En 2007, Le PS n'a pas voulu organiser des primaires "à l'italienne", ouvertes à tous les partis de gauche, alors qu'elles ont joué un rôle déterminant dans la victoire contre Berlusconi.
Je plaide depuis longtemps pour que chaque famille politique organise des élections primaires pour désigner le candidat à l'élection présidentielle autrement qu'au sein d'un conclave partisan. Le PS a certes mis en place des primaires, réservées hélas aux seuls socialistes, mais le calendrier en était trop serré pour donner une vraie chance à Ségolène de mettre toute la gauche en ordre de bataille.
L'instauration de primaires ouvertes est un pas, indispensable, vers une fédération des partis de gauche et des Verts, clé de la victoire en 2012. Nous en sommes loin...
Il n'est jamais trop tôt pour faire un pas vers ce renouveau dont la gauche a besoin.L'organisation de primaires prend du temps. Raison de plus pour en parler maintenant.
Rédigé à 11:08 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
La victoire de Barack Obama dans le premier round des élections primaires fait naître un immense espoir aux Etats-Unis et dans le monde.
L'électorat de l'Etat rural de l'Iowa est presque exclusivement blanc... ce qui permet d'espérer que l'homme a été jugé sur ses qualités politiques propres et non sur la couleur de sa peau.
J'ai la chance de bien connaître les Etats Unis, où j'ai vécu. Gràce à Internet, en lisant la presse américaine et les blogs des candidats. je suis avec intérêt, depuis plus d'un an le parcours de Barack Obama, sénateur de l'Illinois, ainsi que celui d'Hillary Clinton, sénatrice de New-York.
Contrairement à la caricature massivement présente dans l'esprit d'une majorité de Français, la vie politique aux Etats Unis est vivante, complexe et les choix de société proposés par les acteurs politiques y sont souvent beaucoup plus divers et plus tranchés qu'en France, qui certes, peine à y reconnaitre une gauche et une droite "à la française".
La candidature du Parti démocrate se jouera sans doute entre une femme, Hillary Clinton et un noir, Barack Obama. Quelle meilleure preuve que les Etats Unis restent un pays où le renouveau peut naitre et surprendre ?
Imagine-t-on un beur ou un noir candidat en France ? Cela prendra encore longtemps ! Et les vicissitudes vécues par Ségolène Royal ont bien montré que le système du pouvoir ne laisse pas spontanément leur place légitime aux femmes, toujours suspectées d'incompétence a priori.
Certes, il y a loin de la coupe aux lèvres, la primaire de l'Iowa n'est qu'un prologue sans poids réel sur l'issue finale. Mais le symbole d'un après-Bush porté par un président noir a pris corps, avec Barack Obama, nouvelle incarnation du rêve américain.
Des esprits chagrins pointeront le risque, réel, que la désignation d'un candidat de couleur ou d'une femme fasse perdre à la gauche américaine une élection "imperdable" contre les héritiers de George Bush.
Mais l'honneur de la gauche est de prendre des risques pour le progrès de valeurs universelles, dont celle de l'égalité des chances...
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Ce week end, j'enregistrerai un message de voeux pour l'an nouveau...
L'an dernier, cela avait tourné au gag...
Une piqûre de rappel pour se souvenir ?
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