"Bon sang, mais c'est bien sûr..." disait le célèbre commissaire Bourret, héros d'une série policière dont j'étais friand, à l'époque de l'ORTF... Ca ne nous rajeunit pas !
Depuis plusieurs semaines, me trottait dans la tête une question sans réponse. Et la réponse m'est venue en lisant dans la presse les déclarations de Roland Plaisance, qui fut un grand maire d'Evreux.
Roland Plaisance, maire communiste qui, bien avant que l'on parle d'"ouverture" avait jugé légitime de rassembler tous ceux qu'ils jugeait compétents et de bonne volonté pour participer à son projet municipal. Il avait bien raison, ce sage homme.
Et le nom que je cherchais était celui de son adjoint de droite : Jean Pierre Pavon, emblème de cette ouverture. Bon sang, mais c'est bien sûr...
Que je sache, le parti communiste n'a jamais protesté contre cette "ouverture" faite par Roland Plaisance.
Alors qu'aujourd'hui certains staliniens me cherchent des poux sur la tête et prétendent que je "vire à droite" parce que je rassemble des bonnes volontés, une ou deux personnalités sans étiquette sur une liste de trente trois noms.
Mon ouverture à moi, c'est celle de l'union des bonnes volontés sur un projet municipal. Et je n'ai passé aucun accord avec des appareils politiques classés à droite ou au centre droit.
Contrairement au PS, qui n'hésite pas à signer des accords avec le MODEM un peu partout en France. Je ne le reproche pas au PS. Mais c'est la justification " politique" de leur dissidence qui s'effondre, lorsqu'on voit ce qui se pratique dans leur propre parti.
Je reviendrai sur le coup d'éclat de Roland Plaisance dans la presse ébroïcienne. Un signal fortissimo.
Un évènement qui peut être déterminant dans le contexte de trois listes de gauche aux municipales, dont deux listes socialistes...