Un vent mauvais souffle sur la ville. Les vieux démons sont-ils de retour ?
Pendant plus d’un quart de siècle, Louviers a souffert, paralysée par les querelles de cliques et de clans. Toute demande d’une association, tout projet émanant d’un citoyen étaient a priori soupçonnés de faire le jeu d’un clan politique. Déjà sensible dans les années post-68, cette tendance était devenue caricaturale sous l’ère d’Odile Proust...
Elu en 1995, j’ai mis un point d’honneur à être le maire de tous les Lovériens. J’ai rétabli l’indispensable confiance entre les élus et les habitants de la Ville. Ouvert au dialogue, soutenant tous les projets constructifs, sans questionner l’appartenance politique de tel ou tel président d’association, sans jamais bloquer une initiative par politichiennerie...
Hormis quelques criailleries, bien normales, car limitées aux soirées de conseil municipal, Louviers a connu un climat pacifié par l’esprit de tolérance, tolérance qui est le gage du dynamisme municipal, alliant l’énergie de tous ses habitants.
Or, depuis quelques jours, la campagne électorale dérape. Il est normal que notre équipe soit attaquée, de tous les côtés : c’est le jeu de la démocratie, les prétendants au pouvoir doivent se différencier de l’équipe sortante. Un débat rude, s’il est loyal, ne m’effraie pas.
Mais le mensonge érigé en système de communication, les dissidences imposées par des raisons internes à l’UMP et au PS, la mauvaise foi, les attaques personnelles, laissent mal augurer de l’avenir de notre ville, en cas de victoire de l’une des factions qui n’ont que critiques à la bouche et bien peu de propositions pour l’avenir de notre Ville.
Lovériens, vous direz non au retour des démons du passé.
Continuons ensemble, dans la paix civile, la confiance et la tolérance réciproque.