C'est triste et un peu niais, mais c'est ainsi : les dissidents socialistes, feignant d'oublier le remarquable travail commun de 13 années, attaquent des projets qu'ils ont approuvé à l'époque où ils faisaient partie de notre équipe.
Se prononcer contre la Maison de l'Emploi et de la Formation par pur cynisme électoral ne fait pas peur à des gens dont la politique n'est en rien socialiste, mais anti-Martin.
Cela fait réagir vigoureusement tous ceux qui travaillent sur les bons projets qu'ils tentent de démolir.
Il en est ainsi du projet de la Villa Calderon.
Abasourdie par les attaques répétées des socialistes contre ce projet social, Mme Claudine Adam, qui travaille sur ce projet depuis 2 ans m'a demandé de publier la réponse suivante :
"A la lecture de vos différents articles concernant la villa Caldéron, force est de constater que vous ne connaissez pas très bien ce projet.
Aussi, je me permets de vous apporter quelques éléments d’information – informations non confidentielles puisqu’elles ont été largement diffusées auprès de tous les élus, membres du conseil d’administration, partenaires institutionnels et associatifs, membres des commissions de quartiers, voisins de la propriété, et enfin à la presse.
Le projet Villa Caldéron est avant tout un projet social.
Il est né d’un véritable besoin sur le territoire de la CASE :
→ Offrir un habitat adapté à des familles en situation de grande exclusion, trop fragilisées pour vivre de façon autonome dans un logement individuel.
La création d’une maison relais (définition d’une maison relais : Habitat communautaire de petite taille associant la jouissance de logements privatifs à la présence de lieux collectifs qui permettent de mener un travail d’accompagnement social et d’insertion des personnes accueillies.) sur la commune de Louviers va permettre, en partie, de répondre à ce besoin.
La propriété Dray présentait de nombreux atouts pour un tel projet :
Proximité de centre ville (commerce, services publics)
Proximité des lieux culturels : Moulin, Grand Forum, gares aux musiques, musée, médiathèque…. Cette proximité permettra l’interaction entre la résidence d’artistes et les lieux de création et de diffusion artistiques.
Cohabitation dans un même jardin de la maison relais et les services de la petite enfance
Un aménagement interne de la propriété : d’une part des appartements permettant des espaces privatifs et d’autre part des grandes pièces communes pour mener des actions d’insertion.
Aussi, la présence dans un même équipement d’une structure d’hébergement d’urgence et une résidence d’artistes, dans un jardin commun aux services de la petite enfance et à des équipements culturels, vise plusieurs objectifs :
Proposer aux personnes accueillies dans la maison relais un espace qui permette d’enclencher une dynamique d’insertion sociale à travers la participation à des ateliers d’expression artistique,
Travailler l’autonomie et la séparation des jeunes enfants accueillis dans la maison relais en participant aux activités des services de la petite enfance,
Retrouver progressivement confiance en eux à partir d’un travail d’expression personnelle encouragé par les artistes,
Faire se côtoyer dans une « même maison », 2 populations que sont les artistes et les personnes en difficulté sociale, c’est aussi permettre de désacraliser l’art et de « décomplexer » ce public face à la culture. C’est aussi offrir une situation nouvelle aux artistes en faisant de la coexistence un des matériaux majeurs de la création artistique.
C’est tout cela qui fait du projet Villa Caldéron, un projet original, ambitieux que tous les financeurs (ce projet est subventionné à hauteur de 42% par Conseil Régional, Conseil Général, CASE, Etat, FEDER, Contrat de Ville, et en cours de négociation avec le GILE), tous les partenaires de l’action sociale ont souligné.
Pour conclure je ne reprendrais que les termes du courrier de Mr Le Président du Conseil Régional, Alain Levern au Président du CCAS, Franck Martin :
« Ce projet dit villa caldéron a pour objectif non seulement d’accueillir des personnes en situation d’exclusion mais aussi de favoriser leur réinsertion en leur offrant la possibilité de se familiariser avec l’expression artistique. Ce double objectif en fait un projet original et expérimental qui mérite un effort particulier »