Bloc Notes par Franck Martin

Plongeons dans l'été !

Encore proche du solstice d'été, l'heure où j'écris ces lignes est illuminée par les noces de la terre et du soleil, célébrées par le chant des oiseaux.

De la fenêtre de mon bureau, grande ouverte sur les jardins de la mairie, je vois un singulier jardin de légumes, superbe, une idée originale comme les jardiniers de la ville savent en trouver pour embellir Louviers chaque été.

Les rayons du soleil effleurent de lourds parapheurs à signer. Mais de ces dossiers s'échappent les rires des enfants et la joie des familles : Louviers Plage se prépare, un grand programme d'activités pour tous en pleine ville.

Les élus veillent, les services municipaux travaillent pour que l'été à Louviers soit calme et actif, gai et instructif. Reposant, mais pas ennuyeux.

On dépoussière les centres de loisirs et les terrains de sport, les animateurs y préparent l'accueil des jeunes.

Dans les quartiers, des sorties familiales s'organisent. Le Ciné Plein Air est programmé. Et même si la pluie s'en mêle, le musée est prêt à vous accueillir.

N'oubliez pas que l'Office du Tourisme propose des circuits de visites passionnantes pour tous, y compris ceux qui habitent Louviers. Nous croyons tous connaître les richesses de notre coin... alors qu'il y a toujours, à deux pas, quelque lieu à découvrir et apprécier.

Mes amis de la municipalité se joignent à moi pour vous souhaiter des vacances toniques et reposantes. C'est l'été : laissons nous emporter par la vague, bercer par le chant du monde, sous le soleil.

Car la rentrée sera rude, je dois vous en prévenir : l'explosion du prix de l'énergie, la hausse des taux d'intérêt, le gel ou la suppression des dotations de l'Etat mettent les communes à dure épreuve.

Profitons de nos vacances, faisons le plein d'énergie pour affronter la rentrée avec sérénité !

Sénatoriales : le jeu s'ouvre

Autonomie et solidarité. Liberté et responsabilité. Pragmatisme et audace. Ouverture et fidélité. Indépendance et modernité. Proximité et réalisme.

Oui, les idées radicales sont dans l'air du temps. La France en a besoin pour changer de cap en 2012.

Elles sont le socle nécessaire pour bâtir un vrai changement, réveiller l'opinion, lancer l'attaque contre le clan Sarkozy sans s'enliser dans les contradictions d'une certaine gauche, usée, divisée, prisonnière de l'idéologie du siècle passé.

Alors, les sénatoriales ?  Parbleu ! Ce n'est pas tout d'avoir des idées, il faut les proposer à tous, lorsqu'on a le courage et la chance de le faire.  Et toute élection est un moment de débat  unique, irremplaçable.

Bien que le mode de scrutin ne laisse guère de chance au changement, les sénatoriales sont particulièrement intéressantes par la composition du corps électoral : les élus locaux.

On ne raconte pas d'histoires aux élus locaux, ils s'intéressent au possible, pas à l'idéologie. Elu local moi-même, j'ai quelques propositions à faire.

Alors, on y va ? Réponse sera donnée à Paris, mardi. Les instances du PRG désigneront ceux qui, dans chaque département, descendront dans l'arène pour reprendre le flambeau de Clemenceau et de Mendes France.

Voir le site officiel du Sénat.

Halte automobile pour Halte au Train

Samedi matin, pour s'opposer à la réouverture de la voie ferrée Evreux-Rouen, qui traverse Louviers, l'association Halte au Train a simulé l'effet d'un passage à niveau sur la circulation automobile dans la rue Saint Jean.

La circulation a été bloquée à plusieurs reprises sur un laps de temps correspondant au mouvement des barrières de passage à niveau lors du passage d'un train.

Absent de Louviers ce samedi pour des raisons familiales, je ne me suis pas rendu sur place, ce qui m'a injustement été reproché. Je ne suis pas favorable à la réouverture de la ligne.

A noter : la présence de la LCR, qui défend pourtant bec et ongles la réouverture de la ligne. Comprend qui peut !

Alerte rouge sur coulée verte !

Il existe un excellent blog mis en ligne par des habitants de Val-de-Reuil : Lacaze de Val de Reuil. LACAZE est une petit souris bien curieuse...

Régulièrement, ce blog sort des "scoops" sur une actualité locale que le maire sait si bien soustraire à la curiosité de la presse. Voici le dernier scoop, que je reproduis avec leur aimable autorisation...

N'hésitez pas à cliquer ici pour visiter leur site.

Si vous passez entre SANOFI PASTEUR et VALDEPHARM, jetez un oeil vers le bord de la route : vous y verrez un début de terrassement et un bornage de piquets...

C'est le massacre de la coulée verte qui commence.

La " coulée verte " est  menacée, le maire de Val-de-Reuil ayant décidé de brader aux industriels cet élément essentiel du paysage et de la qualité de vie.  Il entend vendre, sans concertation et en catimini, ce symbole des idées innovantes qui ont présidé à la naissance de sa ville. 

L'idée d'instaurer, entre les implantations industrielles, un couloir de verdure préservé fait partie de la belle histoire locale. Une préoccupation neuve et moderne dans les années 70   celle de la qualité de la vie et du respect de l'environnement aboutit à la réussite de l'intégration paysagère des bâtiments industriels dans le parc de la Fringale.

( photo prise sur GOOGLE EARTH )

La différence entre la "zone" industrielle de Louviers, médiocre produit des années 60 et du "parc' industriel de Val de Reuil conçu dans les années 70 saute aux yeux du passant.

La qualité du paysage préservé a été un facteur déterminant pour la réussite économique de ce parc industriel.

C'est un acquis historique, esthétique, écologique que Marc Antoine Jamet s'apprête à jeter à la poubelle. Il avait déjà autorisé des coupes massives d'arbres dans cette coulée verte, arbres qui n'ont pas été remplacés. Il parachève l'oeuvre de destruction en cédant la coulée verte aux appétits industriels.

Le Pré aux Moines cachera son jeu...

C'est géant... mais le spectacle est éphémère.

Sur le site du Pré aux Moines, à Léry, élus et invités de la CASE ont découvert un chantier remarquable par la qualité du travail accompli et par la taille des installations, franchement impressionnantes : celui de la station d'épuration de Léry.

Il était temps de visiter le chantier, car bientôt, le Pré aux Moines cachera son jeu : cet investissement de 20 millions d'euros, le plus important que la CASE ait jamais réalisé, sera définitivement caché aux regards, enfoui sous terre.

C'est ainsi : les travaux les plus importants pour l'avenir, ceux qui préservent la vie de l'eau sur la planète, ne se voient pas, restent invisibles, une fois terminés.

Louviers, Léry, Heudebouville... Pour une collectivité de 60 000 habitants, réaliser 3 stations d'épuration en 8 ans, c'est un travail énorme.

Il est mené à bien grâce à tout le personnel de la CASE et à M. Régis Petit, directeur adjoint chargé des travaux d'assainissement, dont l'engagement personnel mérite tous les éloges.

La station de Léry desservira 8 communes, dont certaines sont situées au Nord de la Seine. Sa capacité de traitement correspond à celle que nécessitent 60 000 habitants !
Particulièrement innovante par la qualité du traitement des eaux, elle intégre bien d'autres préoccupations environnementales.

Ainsi, les boues produites par la station seront mélangées à des déchets verts. Le compostage produira un terreau d'excellente qualité, réutilisable en horticulture.

Cet ouvrage permettra de traiter tous les sous produits de l’assainissement, pour lesquels il n'y avait jusqu'alors aucune capacité de traitement locale : graisses, matières de vidange et matières de curage des réseaux.

Les locaux de la STEP seront chauffé à l’aide des calories récupérées des eaux traitées par la STEP et l’eau chaude sanitaire sera produite par des panneaux solaires.

Enfin, l’insertion du projet dans le site prévoit l’aménagement d’un vaste plan d’eau et une insertion paysagère de grande qualité.

Des discussions sont également en cours avec la fédération de pêche, en vue d’aménager une frayère à brochets (le même projet existe sur le site de la STEP de Louviers).

Ceux qui connaissent le site de la STEP de Louviers mesurent à quel point la nature à repris ses droits et la qualité des projets menés par la CASE. Le souci d’intégration n’est plus à démontrer.

C’est donc avec fierté que les élus de la CASE peuvent désormais mettre en valeur les ouvrages de traitement. J’en veux pour preuve le pari qui a consisté à faire passer la voie verte devant une la STEP de Louviers alors que l’image de ce type d’ouvrage conduisait jusqu’alors à les cacher.

Il en sera de même pour la nouvelle STEP de Léry.

L

Je me suis planté... grave !

J'avoue n'avoir pas bien dormi cette nuit, frustré par ma médiocre prestation lors de la venue d'Alain Le Vern, président de la Région, devant le conseil de la CASE pour débattre de la réouverture de la voie ferrée Evreux-Rouen.

Emprunté, incapable de lâcher mes coups, j'avais l'impression de livrer un match de boxe avec un bras lié dans le dos.

A aucun prix, je ne voulais entrer en conflit avec le président de la Région. Il en a profité pour caricaturer sans vergogne ma position, me faisant dire l'exact contraire de ce que j'avais dit.

Face à un orateur tranchant, incisif, j'ai été brouillon, compliqué, vague et finalement peu convaincant dans la présentation des arguments qui me font douter de la pertinence du projet de réouverture de liaison de voie ferrée dans la vallée d'Eure et d'Iton.

Bref; je n'ai pas trouvé le bon angle. Cela n'enlève rien à ma conviction : ce projet est une fausse bonne idée, on n'obligera pas les gens à utiliser un moyen de transport trop rigide, inadapté aux besoins locaux et qui doublera le temps de trajet des usagers de la CASE.

Le débat n'est pas clos...

Liaison ferrée Rouen-Evreux : Alain Le Vern devant le conseil de la CASE demain

Il a fallu bien du temps pour "caler" les agendas, mais c'est fait. Un conseil communautaire exceptionnel se tiendra mardi 24 à 19 h 30.
Une seule question à l'ordre du jour : l'adoption d'une fiche projet pour le lancement des études sur la liaison ferroviaire Rouen Evreux.
En fait, il s'agit surtout d'entendre le président de la Région, Alain Le Vern, qui viendra en personne défendre son projet devant les élus de la CASE.
L'an dernier, j'avais pris l'initiative d'inviter la Région pour ouvrir le dialogue sur le sujet, mais ce furent les techniciens et non les décideurs politiques qui avaient alors répondu à cette invitation.
Mardi soir, chacun pourra s'exprimer clairement.

80 bougies sur un vélo

80 ans d'existence, c'est important et cela se fête. Vendredi soir, l'anniversaire a été joyeux !

Les cycles Georget sont une entreprise familiale née à Louviers. Le flambeau passe de main en main sur quatre générations d'entrepreneurs.

Cette cohésion familiale a permis de garder intacte et de transmettre de vraies valeurs : goût du travail bien fait, de l'innovation et amour - le mot n'est pas trop fort - du vélo et des cyclistes.

Cette histoire familiale fait partie de l'histoire locale et participe de l'identité de notre cité. Un magasin aussi connu, depuis aussi longtemps est indissociable des souvenirs, .
L'image de marque de Georget cycles rejaillit sur l'image de Louviers. Il m'arrive de voir la mention cycles Georget sur un vélo stationné à La Rochelle ou Annecy...  La clientèle vient de très loin, attirée par la qualité du service, le professionnalisme de l'équipe. C'est bon pour Louviers., incontestablement et j'ai été heureux de le souligner.

De plus, l'équipe Georget, patrons et salariés, s'investit dans la vie du sport à Louviers, bien au dela de ses responsabilités professionnelles. A commencer par le soutien aux différents clubs sportifs et l'épreuve de masse qu'est la Translovérienne, ses 2000 participants qui viennent de Louviers et d'ailleurs.

Emotion rue Foch

Le spectacle désolant des façades calcinées de la charcuterie Barbé et de la patisserie Leloup a suscité une vive émotion, hier matin rue du Maréchal Foch.

Beaucoup de passants s'arrêtent. Les commerçants du centre ville viennent témoigner de leur solidarité au patissier et à la présidente de leur association.

Les services techniques de la CASE et de la Ville s'affairent pour nettoyer les restes du sinistre.

Un feu de poubelle qui, en s'étendant aux façades, aurait pu très mal tourner en se communiquant au reste de l'immeuble. Les dégâts sont importants et, en voyant ainsi ruinés des années d'effort, nos commerçants, bouleversés, accusent le choc.

Il faut surveiller les rues commerçantes en permanence. Faut-il y installer des caméras de vidéo-surveillance ? La réponse est oui. La Ville fera cet effort.

Le Grand Robert et la fièvre obsidionale