L'avenir du Marité suscite l'intérêt de la presse. La plupart des magazines nautiques ont publié cet été des articles sur le sujet. Et ce n'est qu'un début...
A Cherbourg, mardi, nos amis de France Bleue ont tenu leurs auditeurs en haleine par l'évocation des "cinq vies" du trois-mâts, de onze heures trente à midi trente.
Le bruit rassurant des marteaux de calfat terminant l'étanchéité de la coque, superbement restaurée, n'a pas été entendu à l'antenne, mais il attestait que les travaux, contre vents et marées, se poursuivent.
Cette plage radiophonique a fourni l'occasion de faire le point en croisant cinq entretiens avec : le président du conseil général de La Manche, Jean François Le Grand et messieurs Augé,patron du chantier naval qui restaure le Marité, Bourlet, président de l'association Voiles Ecarlates, association de réinsertion, notamment de mineurs délinquants, Lefevre, président du Comité des Pêches représentant les marins-pêcheurs.
On le sait : la Ville de Rouen a mis le projet en difficulté en affirmant son souhait de se retirer du GIP, groupement propriétaire du navire.
Se retirer, soit. Mais à quelles conditions, tant financières que morales ?
Tant que ce cap ne sera pas doublé, difficile de parler de l'avenir du bateau avec certitude. Mais dès le premier septembre, on y verra plus clair. Pour ma part, je souhaite donner un nouvel élan au projet... avec des propositions inédites.
L'état d'esprit, réceptif positif et responsable du président Le Grand donne bon espoir. Mais il faudra trouver des partenaires.