Dans l'Eure, je suis le seul candidat à m'engager à fond pour la réunion de la Normandie en une seule région. Je connais tous les arguments des anti-réunification : curieusement on croirait entendre les arguments hostiles à l'intercommunalité, naguère...
Ce n'est pas par nostalgie, mais pour défendre l'avenir régional que nous voulons mettre fin à cette absurdité, inefficace et quasiment unique en France d'une Région à deux départements.
Fruit de l'incessant combat des "réunificateurs", les deux régions ont enfin commencé à étudier sérieusement le sujet, confiant à un cabinet d'expert une mission d'évaluation
Or, ce rapport d'évaluation des effets de la fusion entre les régions
Haute et Basse Normandie contient une bombe !
Cette bombe, c'est l'évaluation de ce que nous a coûté la division sur le plan économique : 300 millions d'euros par an !
Les
auteurs de l'évaluation ont construit le modèle d'un scénario
rétrospectif : que se serait-il passé si la Normandie avait été unie ?
Et bien c'est énorme :
"Le territoire Normand a connu une croissance annuelle inférieure de 0,3 points à la moyenne
nationale sur la période 1990-2005.
Selon
ce modèle, si la Grande Normandie avait fusionné avant 1990, son rythme
de croissance aurait été proche de la moyenne nationale, voire
légèrement supérieur.
Si l’on part de l’hypothèse que les résultats établis pour le passé sont transposables pour
l’avenir, la fusion pourrait générer un gain de croissance entre 0,3 et 0,5 points représentant
210 à 340 Millions d’euros de richesse supplémentaire générés annuellement." {...}
" Si l’on part du postulat que les tendances actuelles se poursuivent, la fusion pourrait
générer un gain de croissance entre 14 à 26% représentant 1 700 à 3 200 entreprises
créées annuellement." {...}
" D’autres analyses macro-économiques confirment que la taille de la région constitue un
élément essentiel dans sa capacité à attirer les capitaux.
C’est
notamment ce qu’à mis en évidence l'Agence de développement économique
du Canada pour les régions du Québec, au travers d’une étude des ses
différents territoires : les investissements privés se concentrent
essentiellement sur les régions les plus peuplées du territoire, les
plus petites
régions présentent un niveau minimal d’investissement, principalement porté par le secteur
public "
Au regard de tels enjeux, massifs, les Normands se montreront
responsables. Se disputer autour de l'implantation de la future
capitale régionale relève de la querelle dans le
bac à sable de la cour de récréation.
Cliquer pour lire l'intégralité du rapport...