Le maire de Val-de-Reuil a le noir génie de "pourrir" tous les dossiers qu'il touche, aussi intéressants soient-ils.
Ainsi, le conseil général construit à Val de Reuil une halle d'athlétisme d'un montant de 13 millions d'euros. Détournant la vocation sportive de l'équipement vers une activité commerciale au profit de sa commune, Marc Antoine Jamet ouvre une nouvelle crise avec la CASE.
La soirée de jeudi touchait à sa fin. Après des débats importants, parfois intenses mais sereins, le conseil communautaire
s'apprêtait benoîtement à voter un million d'euros pour financer la
halle d'athlétisme de Val de Reuil. C'était compter sans une dernière prise de parole avant le vote, catastrophique...
L'intervention de Marc Antoine Jamet a soulevé un tollé général. A tel point que, pour préserver l'avenir du dossier en évitant un vote négatif, difficilement réversible, j'ai pris le parti de retirer la délibération de l'ordre du jour.
Et d'écrire à Jean Louis Destans, président du conseil général, maître d'ouvrage et propriétaire du futur équipement pour obtenir les éclaircissements nécessaires, tant la provocation est lourde.
L'utilisation commerciale de cette halle au profit de la commune n'a jamais fait partie du dossier présenté aux élus de la CASE, dossier construit autour de la vocation sportive d'un équipement régionale destiné exclusivement au sport de haut niveau.
Tenter d'en faire, en catimini, un Palais des congrés au profit de Val-de-Reuil mérite, sinon un carton rouge, du moins un sérieux temps mort.