Bush aura eu la Floride, Aubry la Fabiusie...
Hier soir, dans ce blog, je citais un article du Monde indiquant que la fédération de Seine Maritime était montrée du doigt parmi les suspects de tricherie au PS.
En courant dans les bois sous la neige fondue, ce dimanche matin, j'ai regretté d'avoir publié cette note et je la supprime d'autant plus volontiers qu'Eric Boissière, socialiste lovérien, m"indique une erreur dans mon propos. Je l'en remercie.
Mais qu'importe si la patte de Fabius s'est posée sur le plateau de la balance pour la faire peser en faveur de Martine "Doubleyou" Aubry ?
J'ai eu tort de mettre un orteil dans ce bourbier nauséabond où les deux camps pataugent et s'aspergeront réciproquement de boue pendant de longs jours encore.
Je suis de gauche, je ne suis pas socialiste. Plutôt que de tendre au PS le miroir des ses turpitudes, parlons du grand chagrin de la gauche devant ce spectacle.
Quand le PS sombre, c'est toute la gauche qui coule. Et l'indispensable clarification politique n'ayant pas eu lieu, l'horizon reste desespérément bouché.
Plus qu'un congrès de Reims, la gauche avait besoin d'un congrès de Tours.