N'ayant aucun goût pour l'amertume du venin, j'ai cessé depuis longtemps de lire ce qu'écrit un retraité de la plume qui me poursuit de sa haine quotidienne sur Internet.
Qu'il se caricature lui même devant un public dérisoire m'indiffère profondément : qui le lit ?
Mais il franchit aujourd'hui une limite en diffusant des fausses nouvelles. Et l'on sait qu'une rumeur peut se répandre bien au delà de la vingtaine de lecteurs du blog de M. Houel
Il m'oblige donc à démentir formellement son dernier mensonge : il n'a jamais été question de supprimer les transports par autobus des écoliers de Louviers vers la piscine !
Certes, à l'heure où de nombreuses villes de France, comme Paris et Evreux, expérimentent, au nom du développement durable, le système du pédibus pour les enfants, cette mesure a été proposée à deux écoles proches de la piscine Plein Soleil : Jules Ferry et l'école Notre Dame. Temps de trajet : moins de 10 minutes.
Il n'a jamais été question d'imposer cette mesure - expérimentale - aux 17 groupes scolaires que compte Louviers.
En démentant cette rumeur, je risque de l'étendre, mais il faut que cela soit dit : Jean-Charles Houel n'est pas crédible, les élections l'ont démontré. Sa passion pour la division, à vrai dire courante au PS, le congrès de Reims l'a montré, va jusqu'à la trahison : il préfère faire gagner l'UMP au second tour - Auzoux aux cantonales - plutôt que la gauche. Son
but politique est de diviser la gauche par une critique permanente pour
se redonner le statut d'éternel donneur de leçons public, statut dont sa
retraite du journalisme local l'a privé. Il est le vecteur de communication de la droite.
Mensonge donc, mensonge. En faisant de la pure vérité la victime collatérale de sa trahison politique, Jean Charles Houel donne à penser sur cette déontologie professionnelle dont il se fit si souvent une parure. Plutôt pesante.
Journaliste, Jean Charles Houel se croyait investi d'une sorte de
mission de directeur public des consciences, censeur et burgrave, insupportant le lecteur d'une
plume pesamment moralisatrice, confuse souvent, toujours
prud'hommesque. De sa vie, il n'a écrit une pensée originale.
Aujourd'hui, dans l' espoir de revivre une heure, une heure seulement,
nimbé dans le statut social largement fantasmé que lui procurait une
médiocre carrière de localier, il se singe en jouant le pigiste pour le PS, brandissant à nouveau carnet de notes et appareil photo dans
les manifestations publiques. Reconnaissons lui un courage aveugle pour braver les sourires qu'il fait naître partout où il joue les Rouletabille. Pathétique.
"La vieillesse est un naufrage", disait De Gaulle. Notre retraité n'est pas encore vieux.
Mais, après avoir fait élire un UMP pour mieux trahir la gauche, il donne en spectacle le naufrage des valeurs morales que sont la fidélité et le respect de la vérité.