J'ai dit que je n'avais aucun goût à me muer, à chaque conseil municipal en charmeur de serpents à sornettes. Voici quelques exemples...
Entendre Mme Ozanne, affirmant
gravement que la société pouvait se passer du progrès technique... Affirmation ahurissante, visant à démolir
l'installation du cinéma numérique et du cinéma en trois dimensions à
Louviers... Il fallait se pincer pour entendre dénigrer le progrès,
sous le portrait de Mendes France ! La LCR défendant le mode de vie de la communauté Amish !
J'aurais
du, pour seule réponse, enregistrer et diffuser - en numérique ! - les
rires émerveillés des enfants, lors des projections gratuites offertes
par la Ville.
Opposition digne ou noeud de serpents à sornettes ?
Alors que l'économie mondiale s'effondre, Monsieur Aubert déclare sans rire qu'il ne voit aucune raison pour que cette crise amène un centime de dépense supplémentaire à Louviers. Aveuglement ou totale mauvaise foi ? Opposant sérieux ou serpent à sornettes ?
Le discours de Michel Doucet est monté en boucle. Si nous dépensons, nous gaspillons. Si nous économisons, nous trahissons nos promesses. Et l'on torture les chiffres pour leur faire rendre gorge... contre toute vraisemblance. Opposant crédible ou serpent à sornettes ?
Et que dire d'une opposition qui se prétend de gauche et critique chaque investissement dans le domaine culturel et social ?
Le propre du serpent à sornettes, c'est l'insinuation permanente... A chaque fois que la Ville achète ou vend, on insinue que le vendeur ou l'acheteur ne paie pas le juste prix... par favoritisme, bien entendu.
Il
n'y a pas de séance du conseil où ce genre d'insinuation n'oblige à
défendre sa probité et son honneur.
C'est usant, lassant, mais probablement inefficace : trop d'opposition tue l'opposition, tant elle rend évidente qu'elle n'a pas de projet alternatif crédible et qu'elle dissimule cette absence par la seule volonté de nuire.