Les énergies - positives et négatives - se polarisent autour du Marité.
Dans la Manche, Granville et Saint Vaast la Hougue souhaitent participer à la sauvegarde du bateau. Auprès des collectivités, je continue à tisser ma toile et je peux affirmer que l'année 2009 ne se terminera pas sans de nouvelles adhésions.
Selon le journal La Manche Libre, l'acteur normand Jacques Lamblin pourrait parrainer le bateau.
Rappelons que Fécamp, un peu tiré par la manche pour abandonner le projet, a finalement décidé de rester dans le Groupement d'Intérêt Public propriétaire du bateau.
Cet afflux de bonnes volontés prêtes à s'engager est la seule réponse aux sinistres attaques dont je suis l'objet. Tout ceux qui agissent sont critiqués, c'est la règle du jeu.
Mais la sauvegarde du patrimoine est l'affaire de tous. Le Marité n'est pas un "projet personnel" du président de la CASE.
Certes, je m'engage et je fais tout mon possible pour sauvegarder et faire vivre le patrimoine, non seulement avec le Marité, mais avec les yoles de Bantry. Mais je ne suis pas seul !
L'engouement populaire, les millions de visiteurs, les centaines d'entreprises et de collectivités qui participent aux rendez vous de grands voiliers à Rouen, Brest, Douarnenez et dans le monde entier
Cette passion populaire pour l'héritage maritime ne peut exister sans effort de sauvegarde du patrimoine encore à flot. Si d'autres pays n'avaient pas fait cet effort, il n'y aurait pas d'Armada à Rouen. Combien de grands voiliers français à Rouen lors de la dernière Armada ?
La France, qui se veut puissance maritime, est le seul grand pays à avoir abandonné son patrimoine maritime et fluvial. Il y a urgence... et le Marité est unique au monde.
S'il disparaissait... on accuserait les hommes politiques d'irresponsabilité.