Les analyses de René Rémond sur les droites françaises, bien connues de tous les étudiants en science politique, n'ont pas pris une ride.
Je prends la liberté de citer in extenso un commentaire intéressant envoyé par un internaute à propos de la page " Une semaine d'histoire"
" Alors que la bataille sur le droit d'amendement est lancée au parlement, durant laquelle nous avons entendu le fallacieux argument avancé par le secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement, Roger Karoutchi que "Nous voulons un Parlement qui légifère mieux", en défendant un texte qui entend limiter la durée des débats et le nombre d'amendements;
Alors que la bataille autour de l'audiovisuel public a déjà concédé au chef de l'état la possibilité de désigner lui même le président de la chaine de télévision nationale et d'appliquer la suppression de la publicité avant même que la loi ne soit promulguée;
Alors que la réforme de la justice engagée attaque de toutes parts à l'indépendance de celle-ci avec, dernière déclaration en date, la suppression des juges d'instructions;
En parcourant Herodote.net, il y a une autre date qui a retenu toute mon attention; celle du 14 janvier 1852 où Louis-Napoléon Bonaparte se taille une constitution sur mesure, lui donnant le droit de nommer à tous les emplois et de choisir les ministres. Elle lui donne aussi l'initiative des lois. Les fonctionnaires et les membres des assemblées ont qui plus est l'obligation de prêter serment de fidélité au président de la République.
L'histoire nous révèle également qu'un Corps Législatif est chargé de discuter et voter les impôts ainsi que les projets de lois présentés par le président. C'est une assemblée composée de députés élus tous les six ans au suffrage universel... Tout est fait pour l'empêcher de nuire à l'autorité du président.
Troublant, non ?
Bon anniversaire !