Au conseil municipal, sur les bancs du PS, le malaise était palpable. La stratégie inavouée du PS est de " tuer Martin " à n'importe quel prix. Au conseil, il s'agit donc de multiplier les critiques sur les dossiers municipaux. Mais le prix à payer est celui de l'incohérence. Le plus aveugle des fans de Renoncourt pouvait se rendre compte à quel point cette tactique est illisible.
Commençons par du sérieux, du "lourd" comme on dit aujourd'hui et de l'unique en France.
Il n'y
a qu'à Louviers que le parti socialiste s'oppose à l'ouverture de
logements d'urgence et à une politique publique de lutte contre les
effets de la précarité!
L'envolée
lyrique ne sied guère au mutique Christian Renoncourt. Au conseil, il a pourtant tenté de
déployer ses ailes, à propos d'une subvention que nous accordons aux
Restaurants du Coeur. Une description juste, qui se voulait émouvante,
de la pauvreté en France.
Pourquoi pas ? Mais, à gauche, on connait les limites de l'action associative contre la pauvreté. Nous réclamons aussi une vigoureuse action publique.
Il ne suffit pas de pleurnicher sur les morts de froid, les mal-logés, il faut agir. Partout. Au niveau municipal aussi. Ils faut fournir des toits, des logements d'urgence.
Les socialistes devraient donc partager notre fierté devant l'ouverture, dans la magnifique villa Calderon, de 15 places d'accueil d'urgence.
Un équipement de première importance dans le dispositif départemental d'action sociale.
Et bien, au conseil municipal les socialistes ont déclaré s'opposer à cette belle action car pour eux le social, c'est trop cher ! Un coup de barre à droite vertigineux.
Au nom de quoi ? L'obsession de la division interne ( voir Vernon, Evreux...) et du sectarisme vis à vis de leur alliés de gauche.
Ils trahissent ainsi leur propre idéal, après avoir trahi l'équipe qui leur a permis d'être élus pendant deux mandats.
En s'opposant à l'ouverture de la villa Calderon, les socialistes de Louviers renient les valeurs de gauche. Ils traîneront cette faute comme un boulet...
Mais le zig-zag socialiste n'est pas fini ! Après le zag à droite, voici le zig gauchiste... ( à suivre...)