La manoeuvre du Parti socialiste, alliée au PC et au NPA a connu un échec cinglant, pathétique : à peine 60 manifestants attroupés devant la salle du conseil municipal.
En dépit d'une campagne intensive de distribution de tracts ( marchés,
boîtes aux lettres ) et la multiplication des conférences de presse, les appareils politiques des trois partis n'ont même pas mobilisé leurs propres militants !
Quand au soutien populaire, n'en parlons pas ! L'isolement de l'opposition est criant : elle l'a bien cherché !
Des manifs confidentielles, c'est le lot habituel du NPA, qui n'était pas trop surpris de faire un bide. Mais le fait qu'il y avait plus de militants NPA que PS et PC réunis n'a pas fait plaisir à François Loncle. Bien qu'il tire les ficelles de ce désastre, il ne s'est montré que... de très loin, réfugié derrière le kiosque à musique de la cour de la mairie.
J'avais prévu que le PS irait dans le mur : manifester contre l'impôt
n'est pas de gauche, seul Poujade avait osé...
Nier la crise, nier les augmentations d'impôt dans les municipalités socialistes, nier que toutes les communes passent dans le rouge du fait de la crise, c'est prendre les gens pour des imbéciles. Ce qu'ils ne sont pas.
L'échec était prévisible, pas son ampleur : trois partis rassemblés pour moins de cent manifestants, cela laissera des traces et une crédibilité durement atteinte. Tout cela pour justifier une scission de la gauche injustifiable, puisqu'elle n'avait pour seule raison que de "tuer Martin" pour venger François Loncle.
Le temps est peut-être venu pour les socialistes sincères de reconsidérer l'option suicidaire choisie par Houel et compagnie ? Car le moins qu'on puisse dire c'est que leur opposition hystérique à tout ce que nous faisons ne paie pas... tant leur mauvaise foi éclate au grand jour.
La gauche moderne, la municipalité restent maîtres du terrain, sans grand mal... Le budget est voté, nous pouvons tourner la page et travailller avec le sentiment du devoir accompli.
Lire aussi l'intéressante analyse d'Olivier Taconet : La gauche poujadiste