Le maire de Portejoie, M. Godement, pourrait avoir bientôt à répondre de ses curieux agissements.
La justice commence à s'occuper de son cas . Dans le procès qui l'oppose à la CASE, le juge vient de mettre tous les frais judiciaires à la charge de Portejoie : plus de 8 000 euros ! Pour l'instant, hélas, c'est la commune qui va trinquer !
On sait que la commune de Portejoie, alimentée en eau potable par la CASE, a cessé de payer l'eau qu'elle doit à la CASE.
Le scandale est que les habitants de Portejoie, eux, continuent à acquitter leurs factures d'eau auprès du fournisseur délégué par la CASE. Mais ces sommes sont, comme il est de droit, versées à la commune qui devrait les reverser à la CASE.
Depuis, l'an 2000, la CASE continue à fournir l'eau, la commune ne nous paie pas. On se souvient que, pour alerter l'opinion et les représentants de l'Etat, je m'étais rendu sur le terrain, accompagné par une délégation de maires, pour couper symboliquement la fourniture d'eau à la commune. Deux heures de coupure qui avaient provoqué la réaction de la préfecture et mis la pression sur le maire de Porterjoie.
Le maire met en avant des calculs complètement farfelus pour contester le montant des factures de la CASE. Il a fini par nommer un expert renommé, payé par la commune, qui a fait son travail et rendu un rapport... donnant raison à la CASE. M. Godement a désavoué son propre expert !
Devant le tribunal, M. Godement a exigé la nomination d'un second expert. Un expert judiciaire a été nommé. Il a rendu des conclusions encore plus favorables à la CASE ! L'étau se resserre et justice sera faite. Le problème est que les habitants de Portejoie, qui n'y sont pour rien vont payer l'addition !