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Rédigé à 09:11 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Chaude ambiance au banquet des seniors : Lorenzo Caminoti, chanteur de charme et l'ensemble d'Eric Boyer ont mis le feu à la salle où 445 convives ont savouré les plats préparés et servis par les employés de la Ville. Photo : notre adjointe à la communication, Marie Hélène Gateau, ouvre le bal avec Lorenzo Caminoti qui chante : le plus beau tango du monde !
Rédigé à 09:25 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Mais que font-ils au Bénin ? Question que se posent - au moins - quelques élus de la CASE. J'explique en quelques mots et deux photos.
Nous avons décidé de profiter de la porte ouverte par une loi récente, autorisant les collectivités à consacrer une part de leur budget eau et assainissement à des projets de coopération décentralisée. Nous sommes fiers, à la CASE, d'être parmi les tout premiers à franchir ce pas en Normandie.
Sous l'impulsion d'Hubert Zoutu, président de la commission de coopération décentralisée, nous avons signé, en novembre dernier, une charte d'amitié et de coopération avec la commune de Bohicon ( 120 000 habitants ). Dans cette commune, l'accès a l'eau potable n'est possible que pour une fraction de la population. D'un trou creusé dans le sol, donnant accès à des chambres souterraines, on doit hisser, en se relayant de main en main, chaque bassine d'eau, à l'aspect bien peu engageant...
Les femmes parcourent parfois 15 kilomètres pour ramener sur leur tête la bassine d'eau quotidienne qui pourvoira aux besoins du ménage. Or, cette eau - voyez la couleur sur la photo - est souvent gravement polluée et les maladies liées à la consommation d'eau impropre se multiplient. Ces femmes nous ont dit leur lassitude, leur peur devant les rencontres de reptiles sur le parcours qui mènent au puits, le manque à gagner pour le travail aux champs et la difficulté de faire face à leurs tâches ménagères lorsque la corvée d'eau quotidienne prend la majeure partie de chaque matinée...
Inutile de dire l'espoir et l'attente que fait naître le projet de la CASE. Un espoir que nous n'avons pas le droit de décevoir, malgré les nombreux obstacles qui restent à franchir dans la réalisation du projet. Hubert Zoutu et Jean Claude Courant, président et rapporteur de la commission de coopération décentralisée ont pris la mesure de ce contrat de confiance qui unit la CASE avec Bohicon et ses habitants, qui nous ont réservé un accueil inoubliable, chaleureux et riche d'idées et de propositions.
Le projet consiste à créer un forage dans une nappe phréatique non polluée, d'installer une pompe, de construire un chateau d'eau de 60 mètres cubes, un système de chloration, 12 kilomètres de canalisation pour desservir cinq quartiers ( villages ) de Bohicon pour 9 400 consommateurs d'eau. Le budget de cette opération se monte à 275 000 euros, cofinancés par l'Etat, la Région, l'Agence de l'Eau et la Fondation Véolia. Bien entendu, nous collaborons étroitement avec des partenaires béninois, en premier lieu la mairie de Bohicon, dont le maire, M. Luc Atropko, s'est personnellement engagé dans la réussite de ce projet, avec tous ses collaborateurs et techniciens. La maitrise d'ouvrage du projet est confiée à une association, le Collectif Tiers Monde, dont le correspondant local est Monsieur Théophile Dalmeida.
Le programme de notre séjour est donc consacré à des visites officielles, d'abord à Cotonou : ministre de l'Eau, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, contact avec l'ambassade de France.
Régis Petit, directeur général adjoint de la Case et le représentant de Veolia, M. Brassiardi multiplient les réunions techniques et les visites de terrain sur le lieu du forage. Je prends contact avec toutes les autorités locales, officielles et coutumières, pour présenter le projet. Les radios, la télévision sont friandes d'explication et de débats. Ghislaine Baudet, vice présidente de la CASE, est sollicitée pour rencontrer les femmes des quartiers de Bohicon et participe à un débat télévisé sur le rôle de la femme dans la politique locale.
Rédigé à 12:53 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Balises: Bohicon, Bénin, CASE, coopération, Franck Martin, Hubert Zoutu
L'élan pris ces dernières années pousse en avant la réalisation de programmes importants autour de la place de la République : rénovation rue Tournante, démolition du centre de secours et postes de police, travaux de voirie rue du 11 novembre, démolition du garage Renault et construction de la Maison de l'emploi, si nécessaire en temps de crise...
La villa Calderon est terminée et l'on ouvrira bientôt les portes de la Maison de quartier du Clos Morlet.
Au plan politique, une page est tournée, le budget adopté. Reste à retrousser nos manches pour faire passer dans la réalité l'objectif affiché par ce budget : redresser nos finances, mises à mal par la crise.
Un budget placé sous le signe de trois S : sérieux, sérénité, solidarité.
Sérieux parce qu'il s'agit de faire face à la crise, qui frappe toutes les communes. Un plan d'économie rigoureux a été mis en place.
Sérénité parce que l'effort d'équipement de Louviers sera ralenti mais non stoppé : le budget préserve les grands programmes de voirie, de réparation de l'église Notre Dame, de rénovation de Maison Rouge, de rénovation de l'école de musique et de l'école Jules Ferry.
Solidarité parce que le budget social, pour aider les victimes de la crise et le budget des écoles, pour nos enfants, sont en augmentation.
Au fond, Louviers apprécie d'avoir des élus qui, dans l'adversité, réagissent vite et fort pour redresser la barre. Une équipe unie et responsable, capable d'assumer des décisions parfois difficiles à expliquer, difficiles à faire admettre, mais indispensables pour préserver l'avenir de la cité.
Il en est ainsi de la hausse des taux, une décision douloureuse à prendre après plus de quinze ans sans hausse d'impôt. En m'adressant au bon sens des Lovériens, je crois avoir été compris : si nous n'avions pas eu le courage de prendre cette mesure, nous aurions condamné Louviers à la stagnation, puis au déclin.
L'échec cinglant de l'inconvenante manifestation organisée par l'opposition contre notre budget démontre que la confiance des Lovériens envers la municipalité reste intacte. Et cela me fait chaud au coeur.
Rédigé à 21:49 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Dans un commentaire, Francine Liotard nous écrit :
"A propos des impôts locaux, nous recommandons les deux vidéos mises en ligne par Caméra diagonale, le journal de José Alcala … Edifiant !"
C'est une belle prouesse réalisée par José Alcala : un montage vidéo à partir de deux interviews séparées, mais qui donne l'impression d'un jeu de questions-réponses.
De la vraie télé locale, vivante et intéressante. A voir en cliquant ici.
Sur le fond, il n'y a pas photo, si j'ose dire. Au vide de l'argumentation de l'opposition s'ajoute le vide... de la manifestation.
L'effort de sonorisation (micro, haut-parleur) parait incongru, devant une si maigre poignée de militants. La population, pourtant sollicitée par des milliers de tracts, n'a pas suivi cette pathétique tentative de poujadisme appliquée.
Pour une fois, la démagogie ne paie pas !
Rédigé à 17:46 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Dans bien des villes, on se plaint de ne jamais voir les élus.
A Louviers, la tradition des visites de quartier est bien établie : les élus donnent rendez vous à des heures précises, le long d'un itinéraire connu à l'avance.
Samedi matin, ce fut une balade printanière dans le sud de Louviers, du centre ville au quartier du Clos Morlet, en passant par la rue Saint Jean et le parc des sports Annette Sergent.
A une exception près ( connue d'avance ! ) l'ambiance entretenue par les habitants était positive, constructive, aimable. Surprise : pas de question sur les impôts.
Peu de revendications, mais beaucoup de propositions pour améliorer la vie dans les quartiers, en particulier le stationnement et la circulation. Une matinée stimulante pour les élus, car la marche à pied favorise l'envol de l'imagination.
Rédigé à 16:50 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Hubert Zoutu, maire d'Heudebouville, préside la commission chargée de la coopération décentralisée à la CASE. Il a pris à coeur cette mission et multiplie les initiatives, avec le soutien engagé des fonctionnaires de la CASE.
Ainsi, nous avons mis sur pied un important programme d'adduction d'eau au Bénin, dans la commune de Bohicon. Une délégation d'élus et de techniciens de Bohicon nous a rendu visite en décembre dernier.
Nous allons rendre cette politesse, la semaine prochaine. Hubert Zoutu et Régis Petit, directeur adjoint de la CASE, m'accompagneront au Bénin la semaine prochaine. De nombreuses rencontres et séances de travail sont au programme, mais peut-être aurais-je la chance de visiter un marché béninois comme celui de Grand Popo ( photo ).
J'ignore si ce programme chargé et les liaisons téléphoniques béninoises me permettront d'alimenter ce blog...
Rédigé à 11:58 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Balises: Bénin, CASE, coopération décentralisée, Louviers, Martin, Zoutu
Vous avez remarqué ? Hier, la finition des travaux a commencé rue du 11 novembre et avenue Winston Churchill. La pose de la couche de bitume bénéficie de conditions météo idéales. Lorsqu'on annonçait que cette couche serait posée le 1er avril, beaucoup souriaient finement... Mais ce n'était pas un poisson d'avril !
Rédigé à 09:15 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Chaque jour apporte son lot de nouvelles, simplement horribles. La mort de centaines de clandestins au large de la Sicile, victimes de l'horreur économique, me touche singulièrement.
Peut-être parce que j'ai pris conscience de ce drame il y a bien longtemps et que je m'étonne de voir combien il touche peu les consciences.
Peut-être à cause de mon amour de la mer, lien immémorial entre les civilisations du monde, mais qui se transforme parfois en bourreau pour ceux que la faim exile.
Peut-être parce que, dans une moindre mesure, ce drame se joue quotidiennement non loin de chez nous, en France, à Calais par exemple.
Qui peut se rendre en Angleterre sans frissonner devant les murs de barbelés, munis de lames de rasoir, qui défigurent nos ports, naguère symboles de liberté et du commerce des hommes ?
Sur notre planète, jamais la liberté du touriste n'a été aussi vaste, jamais la circulation des hommes de bonne volonté n'a été aussi difficile.
Que notre compassion devienne action en faveur de ces hommes, de ces femmes.
Avant d'être des victimes, ils étaient, hélas, l'élite de leur peuple, plus dignes d'admiration que de pitié.
On ne dira jamais assez la volonté, le courage, l'ingéniosité nécessaire de ces candidats à l'exil, partis pour nourrir ceux qui restent au pays.
On ne dira jamais assez combien de tels hommes manqueront à leur pays d'origine.
On ne dira jamais assez à quel point l'Europe se prive en pourchassant cette élite issue du peuple. Je rêve de relancer l'Ile de Lumière, le cargo envoyé par Bernard Kouchner au secours des boat people du Vietnam...
Pour éveiller les consciences à la cause de ces misérables, il nous manque la plume d'Hugo, la caméra de Joris Ivens, le sens médiatique de l'abbé Pierre. Mais il y a toujours quelque chose à faire...
Rédigé à 08:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: boat people, Clandestin, Franck Martin, Kouchner, Lybie