Les lecteurs de ce blog savent que j'ai écrit hier deux notes, à propos de la CGT.
Deux notes pour rétablir la vérité, mise à mal par notre serpent à sornettes local.
Sa réaction est carrément désopilante : il pleurniche ! On connaissait les larmes du crocodile, les larmes du serpent sont de la même eau : ça pue l'hypocrisie.
Et cela sent la figure archi-connue de la manipulation d'opinion qu'on appelle la victimisation.
Une technique politique constamment pratiquée par Laurent Fabius, Ségolène Royal, Jean Marie Le Pen...
La manipulation se déroule en trois temps.
1 / On balance une provocation, une énormité, un mensonge, une agression verbale ou une grosse connerie...
2 / Il se produit un choc en retour : le mensonge, la provocation, l'agression sont sévèrement commentés par ceux qui sont visés et par les commentateurs.
3 / On détourne les critiques en les attribuant non à ce que l'on a fait ou dit de répréhensible, mais à ce que l'on est, pour se faire passer pour une victime... en clamant à tous vents :
"Voyez comme les gens sont méchants avec moi ! S'ils sont si méchants, c'est bien parce que je suis ( au choix ) une faible femme, un vrai Français... Soutenez moi, je suis, comme vous, une pauvre victime ! "
Et le tour est joué : d'agresseur on devient victime. C'est très exactement ce tour de passe-passe que tente le serpent à sornettes local.
Je l'ai dit : je ne lis jamais, je ne commente jamais son blog insipide, sauf lorsque les mensonges qu'on y lit dépassent les bornes admissibles.
Certes, je l'ai sévèrement taclé...
Ce n'est pas ma faute si nous ne boxons pas dans la même catégorie, politique ou littéraire.
Quand un poids mouche peu doué veut monter sur le ring pour s'affronter à un poids moyen, ca fait mal, forcément. Mais personne ne l'oblige à frapper le premier...
Alors la seule question est : notre serpent est-il victime de ma méchanceté ou bien...
Oui ou non, a-t-il menti, en affirmant que la municipalité veut supprimer la subvention municipale attribuée à la CGT ?
Oui ou non a-t-il menti en affirmant que nous allions supprimer les transports scolaires des écoles primaires à la piscine ?
Oui ou non, s'est-il présenté aux cantonales contre un sortant de gauche en maintenant sa candidature au second tour, contre toute la tradition de gauche du désistement républicain ?
Oui ou non a-t-il de ce fait, sciemment fait élire un conseiller général sarkozyste ?
Curieuse victime, en vérité... qui mérite pleinement ce surnom de serpent à sornettes qui, s'il ne change pas son fusil d'épaule, lui collera à la peau.