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Rédigé à 08:22 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Imaginez votre promenade dans une grande serre de 5 000 m2, écologique, botanique et zoologique... Une serre proposant toute l'année au public de voir les merveilles d'une faune et d'une flore tropicale aussi méconnue que menacée. Une attraction majeure implantée dans le splendide décor de la base de loisirs de Léry-Poses.
C'est le projet auquel nous travaillons depuis plusieurs mois : Eure Expansion, Comité départemental de tourisme, Office de tourisme, CASE et Syndicat mixte de Léry-Poses.
Les promoteurs de ce beau projet sont les gérants du parc zoologique de CERZA, près de Lisieux, où ils ont bâti, en grands professionnels, un outil touristique qui draine 250 000 visiteurs chaque année. Dans le respect des animaux et des règles du développement durable.
Grâce au travail de détection et d'approche d'Eure Expansion et du Comité départemental de Tourisme, leur projet a été soumis aux services de la CASE. Plusieurs sites ont été explorés, mais l'évidence s'est imposée : l'implantation d'un tel équipement touristique sur la base de Léry Poses est un projet gagnant-gagnant.
Les promoteurs tireront avantage de l'infrastructure existante. La base, dont le potentiel touristique reste sous-exploité, trouvera enfin une attraction permanente, ouverte toute l'année. L'objectif est d'attirer 100 000 visiteurs / an et de créer entre 10 et 20 emplois.
La CASE a donc transmis le dossier à Michel Ranger et son équipe du SMV ( voir billet
ci-dessous ) qui ont pris le relais avec enthousiasme et compétence.
Il ne s'agit pas de vendre la peau de l'ours ni même de le tuer tant les gens de Cerza aiment les animaux. Le projet n'est pas encore définitivement bouclé.
Mais, après de multiples négociations et réunions de travail, j'ai eu le plaisir de présenter, samedi soir, M. Jardin, fondateur et directeur du parc zoologique de CERZA, aux principaux partenaires de la base : les présidents du conseil régional et du conseil général.
Rédigé à 08:56 | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Samedi soir, a eu lieu l'inauguration des travaux de rénovation effectués sur la base de Léry-Poses, en présence d'Alain Le Vern, président du conseil général et de Jean Louis Destans, président du conseil général de l'Eure.
Ayant pris les commandes dans une situation plus que délicate, le président du syndicat de gestion Michel Ranger a mis toute son énergie au redressement de cet équipement, secondé par le travail acharné d'une remarquable directrice et d'un personnel dévoué.
Cet effort porte ses premiers fruits avec la rénovation du camping, du gîte rural, du practice de golf et du téléski.Plus qu'un lifting, ces travaux - indispensables - sont surtout le signal d'une confiance retrouvée dans l'avenir de la base, de la part des partenaires ( Région, Conseils généraux, CASE ) qui l'administrent.
Personnellement, cela me fait grand plaisir de voir la base sortir la tête de l'eau et respirer normalement. Les problèmes de gouvernance qui ont bloqué pendant tant d'années le développement de la base de loisirs sont derrière nous.
La calamiteuse Mme Raud est bel et bien oubliée. A commencer par ceux et celles qui l'avaient imposée - contre mon avis, on s'en souvient - à la tête du syndicat, provoquant une crise qui a fait perdre au moins quatre ans au redémarrage de cet outil social, économique et touristique essentiel au développement local. Que les mêmes se congratulent samedi soir grâce au boulot de Michel Ranger était assez rigolo...
L'oubli est une grande vertu, soyons donc vertueux. Se tourner vers l'avenir est plus conforme à mon caractère.
Grâce à Michel Ranger et son équipe, la page est positivement tournée. C'était, au fond, le message porté par la promenade inaugurale de samedi.
Rédigé à 08:17 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Alain Loeb, maire de Saint Pierre du Vauvray, est allé jusqu'au bout : le conseil municipal a retiré les délégations attribuées à Jerôme Bourlet de la Vallée et Benoit Geneau. Ils restent conseillers municipaux ( d'opposition ? ) mais ne sont plus adjoints au maire et ne siègeront plus à la CASE.
Ce qui pose un problème : il semble peu probable que Jérôme Bourlet de la Vallée puisse conserver la présidence du syndicat mixte chargé de la mise en place du SCOT, schéma d'aménagement territorial, présidence exercée par délégation de la CASE.
J'avais confié cette mission au porte-parole des Verts et, de l'avis général, il faisait de l'excellent travail. Peut-il le conserver ? Il faut éplucher les statuts... mais j'en doute fort.
Alain Loeb a pris sa décision et l'applique. Je ne porterai pas de jugement sur une affaire interne au conseil municipal de Saint Pierre.
Mais tous les observateurs constatent que l'éviction de Jérôme Bourlet de la Vallée n'a été acquise que par une seule voix d'écart. De plus, les deux adjoints évincés font valoir que la convocation du conseil municipal n'est pas régulière juridiquement. J'en conclus que la crise n'est pas terminée.
Rédigé à 09:01 | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Le Café radical, animé par Olivier Taconet, propose un débat, vendredi soir, sur les primaires.
Proposées de longue date par les radicaux de gauche, les primaires sont une nouvelle méthode pour gagner la présidentielle. Comment ? Avec qui
? C'est la question qui se pose à chaque élection.
Pour gagner, il faut rassembler la gauche dans une
dynamique de conquête de pouvoir qui entraîne aussi la partie du centre
qui, en votant pour le candidat de gauche fera une majorité. L'équation
est si simple... que ce n'est pas une équation, mais une addition à
poser.
Si cela ne marche pas, c'est que les divisions de la
gauche ne peuvent se surmonter artificiellement, à la hâte, deux mois
avant l'élection, dans les couloirs d'un congrès socialiste déchiré par
les coups bas et les magouilles entre écuries de présidentiables. Le
ralliement du centre ne se fait pas par un appel du pied désespéré
entre les 2 tours, que personne ne peut prendre au sérieux...
En revanche, une campagne ouverte, claire, entre des
candidats représentant chacun une sensibilité de gauche différente,
mobilisant l'opinion sur un autre terrain que celui que parvient à
imposer Sarkozy par une stratégie médiatique à ce jour triomphante
pourrait enfin redonner un autre visage de la politique.
Loin
d'accentuer les divisions, le résultat des primaires pourra donner au
candidat vainqueur un statut d'authentique rassembleur, sur une base
claire et validée par "le peuple de gauche."
Et la question des
alliances aura été largement débattue et tranchée, à mille lieues d'un
accord d'appareil artificiel conclu à la hâte.
C'est la seule façon d'empêcher que les débats internes
de la gauche, toujours légitimes, se transforment en divisions
mortelles, qui font perdre toute crédibilité devant l'opinion, qui
assiste, horrifiée, aux désastres du type congrès de Reims.
Et le
congrès de Reims apparaitra comme un aimable déjeuner sur l'herbe
comparé à la Saint Barthélémy que promet d'être le congrès désignant un
candidat PS en 2012... Les bouchers du PS aiguisent déjà les
hachoirs...
Bien entendu, l'organisation de primaires pose vingt cinq
autres questions. Venez donc en débattre... avec ceux qui proposent
cette solution depuis dix ans.
Car ce n'est pas d'hier, mais depuis dix ans que le parti
radical de gauche propose des primaires ouvertes à toute la gauche.
Comme souvent, les radicaux sont les pionniers de la gauche moderne. A
vendredi soir
Rédigé à 16:42 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Balises: café radical, Franck Martin, Louviers, Olivier Taconet, PRG, primaires, présidentielle, PS
La politique n'est pas toujours affaire de consensus et de rassemblement. Et toutes les communes connaissent, un jour ou l'autre, des conflits internes, plus ou moins connus.
Le torchon brûle entre le maire de Saint Pierre est son adjoint, Jérôme Bourlet de la Vallée. L'affaire est désormais publique : Alain Loeb a convoqué un conseil municipal extraordinaire, ce jeudi soir, pour trancher le conflit.
Je n'interviendrai pas publiquement dans une affaire interne à la commune, si la CASE n'y risquait... un contrecoup. Ce qui sera le cas si le conflit se règle par le retrait des délégations confiées à M. Bourlet de la Vallée par son maire. S'il n'est plus délégué auprès de la CASE, il ne pourra plus exercer les fonctions qui lui ont été confiées, notamment la présidence du syndicat mixte chargé de mettre en place le SCOT (Schéma de cohérence territoriale ) entre CASE et Seine Bord.
En privé, j'ai parlé, dans le sens de l'apaisement, aux protagonistes. Sans succès, je l'avoue.
Photo ( tirée du blog de Saint Pierre ) à l'époque de la concorde...
Rédigé à 09:08 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Balises: Alain Loeb, Jerome Bourlet de la Vallée, Saint Pierre du Vauvray
Un article de presse pouvait laisser croire que l'entrée de la CASE dans le conseil d'administration du CAUE entraînerait une nouvelle taxe sur la construction de logements neufs. Certains citant le chiffre de 1000 euros de plus pour la construction d'un pavillon. 1 000 euros, c'est beaucoup, le prix d'une armoire électrique, mais étalé sur vingt ou vingt cinq ans...
Or, il n'en est rien. Le CAUE est financé par une taxe, certes, mais mise en place depuis belle lurette au niveau départemental et acquittée pour chaque construction neuve. Cette taxe affectée au financement du CAUE est en vigueur depuis plusieurs années sur notre territoire. L'entrée de la CASE dans le CAUE ne coûtera rien de plus aux ménages qui font bâtir.
Par ailleurs, dans le même article, la constitution d'un groupe de travail sur l'agencement du futur siège de la CASE ne porte pas sur le lieu d'implantation de ce siège, mais sur la disposition interne du bâtiment. L'implantation se fera selon l'orientation validée par le bureau communautaire qui s'est tenu une semaine avant le conseil.
Rédigé à 22:17 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Un conseil calme et détendu, ce lundi soir.
La seule discussion approfondie - elle devait avoir lieu - a porté sur les tarifs de l'école de musique, inchangés pour les Lovériens augmentés au niveau du prix coûtant pour les musiciens hors Louviers, afin que les contribuables lovériens ne supportent plus les 150 000
euros ( deux points d'impôt ) que coûtait au budget de la Ville.
J'ai proposé une convention inter-communale pour que les communes soient libres d'atténuer cette augmentation en aidant leurs propres administrés. Cette mesure a été approuvée à l'unanimité.
La séance était dernière avant la coupure des vacances. J'ai jugé utile de faire le point sur les finances et de dresser la liste - considérable - des réalisations et travaux terminés depuis le mois de septembre 2008.
Enfin, le conseil a voté - unanime - une motion de soutien à la famille Dramé, menacée d'expulsion.
Rédigé à 22:05 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: conseil municipal, Franck Martin, Louviers, PRG
L'entreprise de transports Guy Auzoux est en perte de vitesse : ayant perdu d'importants marchés dans l'Est de l'Eure elle a été mise en redressement judiciaire. Sans que la CASE y soit pour rien...
Mais la société Guy Auzoux comptait " se refaire " avec le renouvellement du contrat de transports de la CASE. Malheureusement, son offre n'était ni techniquement ni financièrement à la hauteur des demandes de la CASE.
De plus, dans le cadre du contrat qui vient de prendre fin, j'avais été obligé d'intervenir à plusieurs reprises pour calmer des parents d'élèves mécontents de la vétusté du matériel roulant de la société Auzoux et, plus généralement, des carences de cette société.
Guy Auzoux, grâce à Jean Charles Houel et au parti socialiste de Louviers, est conseiller général. Le conseil général est l'autorité organisatrice des transports scolaires dans le département de l'Eure.
Ecartée par la CASE, pour des raisons purement techniques, du marché des transports scolaires, sa société tente de faire jouer ses amis politiques.
C'est l'une des raisons et l'un des arguments explicites de la campagne lancée par le Parti Socialiste contre la CASE et la société attributaire du marché de transports. Chacun jugera de la moralité de ce renvoi d'ascenseur perpétuel entre l'UMP et le PS local.
On se croirait revenu au bon vieux temps de l'époque Pompidou, où certains attribuaient les marchés à la tête du client, pour des raisons de "voisinage". La gauche "archaïque", nostalgique de la SFIO, existe encore !
Par ailleurs, Guy Auzoux a attaqué la décision de la commission d'appel d'offres de la CASE devant le tribunal administratif. La décision du tribunal n'a pas tardé : Guy Auzoux est débouté, sa société est condamnée à verser 1000 euros de dédommagement à la CASE.
Une fois de plus, méfiez vous des sornettes du serpent !
Rédigé à 10:24 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)