L'entreprise de transports Guy Auzoux est en perte de vitesse : ayant perdu d'importants marchés dans l'Est de l'Eure elle a été mise en redressement judiciaire. Sans que la CASE y soit pour rien...
Mais la société Guy Auzoux comptait " se refaire " avec le renouvellement du contrat de transports de la CASE. Malheureusement, son offre n'était ni techniquement ni financièrement à la hauteur des demandes de la CASE.
De plus, dans le cadre du contrat qui vient de prendre fin, j'avais été obligé d'intervenir à plusieurs reprises pour calmer des parents d'élèves mécontents de la vétusté du matériel roulant de la société Auzoux et, plus généralement, des carences de cette société.
Guy Auzoux, grâce à Jean Charles Houel et au parti socialiste de Louviers, est conseiller général. Le conseil général est l'autorité organisatrice des transports scolaires dans le département de l'Eure.
Ecartée par la CASE, pour des raisons purement techniques, du marché des transports scolaires, sa société tente de faire jouer ses amis politiques.
C'est l'une des raisons et l'un des arguments explicites de la campagne lancée par le Parti Socialiste contre la CASE et la société attributaire du marché de transports. Chacun jugera de la moralité de ce renvoi d'ascenseur perpétuel entre l'UMP et le PS local.
On se croirait revenu au bon vieux temps de l'époque Pompidou, où certains attribuaient les marchés à la tête du client, pour des raisons de "voisinage". La gauche "archaïque", nostalgique de la SFIO, existe encore !
Par ailleurs, Guy Auzoux a attaqué la décision de la commission d'appel d'offres de la CASE devant le tribunal administratif. La décision du tribunal n'a pas tardé : Guy Auzoux est débouté, sa société est condamnée à verser 1000 euros de dédommagement à la CASE.
Une fois de plus, méfiez vous des sornettes du serpent !