La Ville vient d'adopter son budget pour l'année 2010. Vous l'avez lu dans la presse ou entendu à la radio : une nouvelle fois, l'Etat diminue les financements accordés aux collectivités territoriales, alors que leurs charges continuent d'augmenter. On ne compte plus les communes en grave difficulté financière. De plus, la crise économique, qui frappe nos recettes propres, est loin d'être terminée.
J'avais prévu que les effets de la crise affecteraient nos finances municipales pendant trois ans. En cette seconde annnée de baisse de nos recettes, j'ai bien peur d'avoir eu raison. Dans ces conditions, construire le budget fut un travail particulièrement difficile.
Nous y sommes parvenus en nous donnant trois objectifs : limiter au maximum le recours à l'impôt, maintenir les services offerts aux Lovériens, poursuivre les indispensables travaux en cours de réalisation.
Loin de moi l'idée de faire payer la crise aux Lovériens. Non seulement la hausse de la fiscalité est deux fois moins forte que l'an dernier, mais elle est loin de compenser la dramatique baisse des concours de l'Etat. Une nouvelle fois,pour compenser cette baisse, nous avons taillé dans nos dépenses.
Malgré la crise, les travaux continuent.
Il me semble très important de le souligner : les grands travaux en cours sont tous indispensables. Pourquoi ? Parce qu'il en va de la sauvegarde, de la préservation voire du sauvetage urgent de notre patrimoine.
Sauvetage de l'église : c'est urgentissime. Sauvegarde et valorisation du Cloître des Pénitents, qui menaçait ruine, tout comme l'école Jules Ferry. Il en est de même pour la rénovation du quartier Maison Rouge, et, de toute évidence, pour l'accélération des travaux de voirie, grâce à l'aide de la CASE. Qui peut nier qu'ils sont nécessaires ?
Ces chantiers sont indispensables, trop longtemps différés déjà. Si nous ne les poursuivions pas, nous serions aussi irresponsables que les municipalités précédentes, qui n'ont pas entretenu ce patrimoine. Tout arrêter, c'est la solution de facilité défendue par l'opposition municipale. Elle a tort.
La vérité, parce que vous le valez bien !
Plutôt que d'entretenir l'illusion et les promesses, j'ai toujours considéré que les Lovériens étaient capables d'entendre le langage de la raison. Je vous parle donc le seul langage que je connaisse : celui de la vérité des chiffres, la vérité tout court. Vous le méritez bien.